Kozé ! mizik tradision ansanb-ansanb !

le samedi 7 février 2009 à 15h au métro St François-xavier

RASSEMBLEMENT DEVANT LE MINISTERE DE L’OUTRE-MER

Lors des journées du 16 janvier à Pointe à Pitre, et le 17 janvier à Basse- Terre la base populaire en Guadeloupe à poussé les organisations à engager un mouvement de force majeure : la grève illimitée est engagée depuis le 20 janvier. Le Lyannaj kont pwofitasyon s’attaque aux instances politiques locales, aux grands patrons et à l’Etat Français qui étranglent ensemble le peuple de Guadeloupe.La Guadeloupe debout est un acte inespéré tant ce pays comme d’autres dom-tom est maintenu dans la dépendance la plus cruelle, l’assistanat, tant la répression s’y exerce autrement que dans l’Hexagone. La lutte entamée par les Guadeloupéens relève d’un courage qui redonne toute sa force à l’histoire des révoltes et des résistances des Esclaves et des Neg’Maron. « Départemantalisation », « progrès », « modernisation, »…sont des mots derrières lesquels se sont cachés des politiques désastreuses : la Guadeloupe est réduite aujoud’hui à une colonie de consommation par l’Etat français.La grève illimitée n’est pas désordonnée et sans but, elle veut changer la vie des Guadeloupéens qui survivent à la base . 120 revendications portant sur les bas salaires (au moins 200 euros d’augmentations ), minimas sociaux, l’assedic, priorité de l’emploi aux Guadeloupéens,l’éducation, la formation, la culture, le gaspillage du foncier Guadeloupéen, arrêt des abominations envers les travailleurs étrangers…, 27 mai férié, chômé,et payé ...
Dans l’Hexagone, l’immigration des dom-tom, Martiniquais,Guadeloupéens, Kanaks, Guyanais, Réunionnais, « Maorais » est nombreuse. Comoriens, Haitiens, Tunisiens, Sénégalais, Marocains, Algériens, Maliens, Togolais, Ivoiriens, Malgaches, Rodriguais, Mauriciens, Indiens, Chinois…les ouvriers immigrés se sont souvent battus ensemble pour leur pays et pour leur condition de vie dans l’immigration. Aujourd’hui leurs enfants dans l’Hexagone sont les premières cibles de la misère, la situation de la Guadeloupe leur sont familière. Les autres dom-tom connaissent le même sort que la Guadeloupe avec des spécificités locales.
Pour la Guadeloupe et pour nous-mêmes !

Collectif composé de militants culturels, d’enfants d’immigrés : Mouvement des Jeunes KanaKs en France, Kolèktif Rénioné Sort Dovan, Varon Marie Léa (retraitée EN ,Bénévole en associations île de la Réunion ), Krefa Abir (sociologue tunisienne, Paris), Marine M (Père réunionnais, étudiante, 93), Kouki Karima (travailleuse pauvre, fille d’ouvrier et de rmiste tunisiens, 92), Lehibe Nasseau Michel ( militant politique et culturelle, île de la Réunion), Bokikeni Létisia ( immigrée Réunionnaise, mal logée,92), Steeve( fils de Guadeloupéenne, et de Togolais en France, 78), Romuald Barret ( militant pour la langue créole et musicien à la Réunion)

RASSEMBLEMENT DEVANT LE MINISTERE DE L’OUTRE-MER

Infos + signatures à envoyer à fetkaf@orange.fr 01 46 89 23 38 / 06 71 50 15 29
reproduire et signer le texte

Il ne faut pas se laisser faire. Résistance résistance

je suis corse et fier de l etre,j'ai eu l'ocasion de venir chez vous et j'ai vue la misere que cache ces hotels de luxe et cela m'avait ecoeure de voir la difference entre les metros et les guadeloupeens et surtout ce relant de racisme et j'avais compris a force de discutions et constatations,alors j'en etais venu au resultat que la FRANCE ferait mieux de s'occupée de ces iles plutot que de l'etranger.A vous les antillais ne croyaient pas que tous les blancs sont les memes,il y en a qui vous soutiennent et j'en fait parti,FELICITATION CONTINUEZ faites les plier,et j'espere que votre mouvement donnera des idees a la CORSE.Vive l'autonomie des iles.

Le piège se referme sur le LKP , faut-il poursuivre la grève ?

La plateforme de revendications « Lyannaj Kont Profitasyon » traduit un malaise social, répond à une attente du peuple guadeloupéen en souffrance avant et après la départementalisation de 1946 qui a été l’instrument du colonialisme pour assimiler un peuple.

La plateforme de revendications pose des problèmes réels réclamant les solutions à ces problèmes pour mettre fin à la crise sociale , rétablir la dignité de l’homme par le travail et le droit à la consommation engendré par la hausse des bas salaires , la baisse des prix à la consommation, la baisse du prix du carburant , un programme de formation adapté accessible à tous , des avancées dans le domaines de l’agriculture et la pêche, des mesures en faveur de l’emploi des guadeloupéens, la modernisation et l’adaptation des services publics lié à l’eau, la santé, l’énergie, le transport , un nouveau projet d’aménagement du territoire , des mesures en faveur de la culture et cette liste n’est pas exhaustive .

Il s’agit bien d’un ensemble de mesures constituant des avancées sociales mais en aucun cas d’un projet se société global et systémique s’attaquant au fondement même de l’économie guadeloupéenne, une économie caractérisée par une production locale quasi inexistante (énergie fossile, énergie renouvelable, fruits et légumes, cultures maraîchères et biens de consommation) .L’économie est dite d’importation ou de consommation de produits extérieures avec une augmentation du déséquilibre de la balance commerciale observée sur les dix dernières années.

Le futur projet de développement économique pour la Guadeloupe devra répondre à la question suivante : Comment transformez une économie dite de consommation et d’importation en une économie productive et d’exportation ?

En dépit de toute la bonne foi et la légitimité du cahier de revendication du collectif « Lyannaj Kont Profitasyon » ,d’un côté la grève est justifiée , la méthode est contestable même si on comprends le recours à cette stratégie et ce rapport de force pour aboutir à une négociation .D’un autre côté la grève est injuste car elle frappe brutalement 90 % des entreprises , les TPE qui constituent le plus employeur et un tissu fragile condamnées à disparaître pour un nombre important si cette grève dure trop longtemps ce qui aura pour conséquence directe de nombreuses pertes d’emplois qui ne seront pas compensées.

Je crois qu’on ne construit pas sur des ruines et ce n’est pas lorsqu’on aura abouti à l’extinction de ceux qui embauchent la majeure partie des travailleurs qu’on aura gagné le combat.

Comme je disais dans l’appel à « LA NON VIOLENCE » lancé aux syndicats, au LKP et aux parlementaires et élus guadeloupéens le dimanche 25 janvier « Il faut vivre la Révolution pacifique » et surtout « les TPE doivent survivre » à cette crise sociale sinon ce sera le chaos social .

En ce sens le Cahier de revendication n’est pas en l’Etat un vrai projet de société qu’il nous reste à construire , mais il comporte des éléments qui peuvent s’ajouter à ce projet global et systémique qui pourrait s’appeler le Grenelle du développement durable incluant un projet global pour l’agriculture , le tourisme , l’énergie , l’éducation, la santé, la formation , l’aménagement du territoire , la culture, les services publics et privés , la recherche et l’innovation , la défense et la politique extérieure .

Je rejoins Willy Angèle quand il dit qu’il ne faut pas se tromper de combat.

En ce sens il faut bien entendu poursuivre les négociations et arrêter cette grève trop coûteuse pour l’économie guadeloupéenne car ce n’est pas une solution à l’ensemble des problèmes de la Guadeloupe.

Quand l’Etat aurait donné satisfaction à l’ensemble de la plateforme de revendication que je soutiens , ce qui constituerait un progrès social irréversible et une bonne chose pour le peuple guadeloupéen qui retrouverait sa dignité par le travail et le droit à la consommation, la Guadeloupe continuerait à être une plateforme de consommation car nous n’aurions pas répondu aux problèmes du « système économique » hérité de l’esclavage qu’il faut transformer en système productif s’appuyant sur les matières premières locales et les richesses de l’île . Car jusqu’ici nous n’avons fait que de déplacer le problème et ceux qui étaient les maîtres des habitations autrefois sont devenus les capitalistes de l’import export qui continuent à s’enrichir sur le dos des guadeloupéens exploités de manières injuste sans un équitable partage de la richesse produite par les travailleurs .

Le Président du MEDEF a déjà expliqué l’incapacité du patronat guadeloupéen à financer les 108 millions d’euros nécessaires pour assurer la hausse des bas salaires qui devraient être financés par la création d’une Caisse.

Il faut poursuivre la négociation dans un climat de paix c'est-à-dire la suspension de la grève pour garantir le bon fonctionnement et la survie des entreprises et des emplois.

L’heure est venue d’arrêter de rêver chers amis le gouvernement vient d’annoncer les mesures qu’il entend appliquer à l’outre mer : la baisse des prix à la consommation et du carburant, le RSA et une exonération de charge patronale aux employeurs qui embauchent.

La loi de finance rectificative du 4 Février 2009 a été voté au Parlement et promulguée au journal officiel le 5 Février 2009 , donc applicable ainsi que le maigre budget de l’outre mer inférieur à 800 millions d’euros .

L’Etat français n’a pris aucune mesure concernant l’augmentation des minima sociaux en France.

a MNDP,j'ai bien lu votre analyse et pour moi la situation des iles francaise vient du laise aller de l'etat qui ferme les yeux sur cette vie trop chere cree par le patronat qui en veut toujours plus,alors si il souffre maintenant et bien cela lui fait voir enfin le manque d'argent et le suci du lendemain.Tener bon vous allez gagner.

Quelques metropolitains sont avec vous, courage. J'éspere que votre mouvement servira d'exemple, notament en metropole. Il est inadmissible que l'état vous laisse de coté, vous exploite. Il est légitime de défendre ses droits et un niveau de vie descent....

l'état envoie des CRS en guise d'écoute mais en fait tout cela se retourne contre lui.
le lkp et le collectif du 5 février ne doivent pas faire de trève mais être ferme.
si au moins certains Métropolitains étaient aussi courageux de descendre et rester dans les rues que de nous critiquer.

je viens de voir les infos des doms et je suis eceure qu'en reponse aux revendications leguitimes,l'etat francais a encore repondu par des coups de matraques sur son peuple qui a faim, il est vrai que dans ce pays les tavailleurs e les vieux non pas le droit de reclamer leurs droit sous penne de represailles,alors que l'on gave le patronat,merci mr sarko le baton pour les uns et le cavar pour ces messieurs et vous meme.

DE TOUT COEUR AVEC LA GUADELOUPE!!!!! ALLEZ LE LKP!!!! VOTRE COMBAT EST ADMIRABLE. ALLIOT-MARIE ET JEGO devraient démissionner, ceux sont 2 incapables et brasseurs d'air. STOP AUX MONOPOLES DANS L'OUTREMER!!!!
COURAGE COURAGE, les anciens l'ont déja fait. C'est triste qu'à la Réunion on n'ait pas les couilles comme vous, on est lâche et trop perso dans le 974.

REUNIONNAISE, tout vient à point à qui sait attendre.
tu sais je suis martiniquaise et je n'aurais pas pensé que notre mouvement de grève général du 5 démarré le 5 février aurait perduré.
veaucoup d'entre nous était en clère de voir notre manque de solidairté envers la Guadeloupe et aujourd'hui nous luttons tous ensemble bien qu'il y ait une minorité de contre la gère.
personnellement, je trouve que c'est une Honte pour MICHELLE ALIOT MARIE , FILLON et SARKOZY de ne s'être pas manifesté au sujet du conflit.
JEGO a fait ce qu'il a pu mais n'a pas été suivi.
les médias ne se sont pas intéressés au sort des antilles et en guise de dialogue on a envooyé les CRS.
J'ai eu un mal de crâne fou ce matin en me levant et en entendant qu'un syndicaliste a été tué.
c'est malheureux de voir que c'est maintenant que la France sait que les ANTILLES existent.

je tien a feliciter tous les entilles pour avoir fait plier le pou-voir cela prouve que lorsqu'il y a la cohesion social on avanceet beaucoup de syndicats devraient prendre exemple sur vousparce que les paroles sont belles mais pas de resultats et lesriches continuent a senrichirent sur la sueure des travailleurset donc au lieu de pleurer AGISSONT, et encors CHAPEAU