Les états généraux des DOM, la méga partie de cache-cache.

Les états généraux = Méga partie de cache-cache. Le gouvernement et une grande partie de nos politiciens (ceux-là toujours égaux à eux-mêmes) se cachent derrière les états généraux. Le peuple lui, à envie de tout avoir sans changer sa façon de consommer, de vivre, de s’investir et prendre ses responsabilités aux niveaux sociale politique économique, il se cache allègrement derrière les collectifs les politiciens et le gouvernement. Cette partie de cache-cache finira probablement en eau de boudin Déceptions et frustrations risquent d’engendrer un climat de violence et de « jusqu’auboutisme ». Le gouvernement a tord de présenter les états généraux comme la solution miracle, cela génère des attentes qui seront déçues pour les raisons que nous connaissons tous.

Le peuple doit se prendre en main, apprendre à faire confiance à celui qui lui ressemble, en définitif retrouver la confiance en lui afin de s’investir et prendre ses responsabilités aux niveaux économique sociale politique et ne plus rester dans « l’attentisme ». Il n’y à pas que la fête dans la vie, je sais que cette phrase fera grincer des dents, mais nous devons avoir le courage de l’entendre.

Nous restons les champions de la consommation de champagne, voitures de grosses cylindrées, bijoux en or et vêtements de marques, pourtant nous nous plaignons de la vie chère, cherchez l’erreur ! C’est une évidence que nous nous laissons plumer, car tout coute trop cher chez nous, mais il y à beaucoup de produits que nous ne sommes pas obligés de consommer en si grande quantité. Il est évident aussi que nous devons nous battre pour que les prix baissent, mais nous devons apprendre à monter nos propres réseaux de distribution etc. Le combat mené par le LKP en Guadeloupe et le C5F en Martinique est légitime, de notre coté nous devons appuyer cela par des initiatives, sinon tout cela ne rimera a rien. Si les quelques euros d’augmentation de salaire ou baisse des prix arrachés par les collectifs sont aussitôt dilapidés dans les « amiseman é champagn » « gro loto » « gwo chenn en lô » « linj de mawk » ou engraissé un peu plus la grande distribution, ce seront 44 et 38 jours de combats pour peu de choses. Ces euros, essayons de les utiliser pour faire avancer nos îles. Par respect pour le combat mené par ces deux collectifs, revoyons notre façon de vivre et de consommer.

Antoine BRACAT 26/04/2009



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