??? - Martinique
Théâtre : Phèdre de Jean Racine.

Le 19/10/2005
Mise en scène Philippe Adrien
Avec : Aliou Cissé (Thésée), Aurélie Dalmat (Phèdre), Yna Boulangé (Aricie), Mike Fédée (Hippolyte), Paulette
Mise en scène Philippe Adrien
Avec : Aliou Cissé (Thésée), Aurélie Dalmat (Phèdre), Yna Boulangé (Aricie), Mike Fédée (Hippolyte), Paulette

Mise en scène Philippe Adrien
Avec : Aliou Cissé (Thésée), Aurélie Dalmat (Phèdre), Yna Boulangé (Aricie), Mike Fédée (Hippolyte), Paulette Kneur, (Panope), Astrid Lawson (Ismène), Jean-Claude Prat-Rousseau (Théramène), Esther Myrtil (Oenone).
Coproduction TAM Théâtre CMAC Scène Nationale de la Martinique avec le soutien du Conseil Régional et de la DRAC Martinique
Pièce créée en avril 2005 lors de la 21ème Rencontre Théâtrale organisée par le CMAC.
Phèdre est une des œuvres majeures du théâtre classique français.
Racine, plus subtilement que jamais, y joue du vers alexandrin pour donner chair aux passions humaines.
Le roi Thésée, star de l’Antiquité, héros invincible qui tua le Minotaure, est une fois de plus parti à l’aventure et n’a pas donné signe de vie depuis des mois. Il a confié le royaume à son fils, Hippolyte. Le jeune homme, séduisant et sauvage, fruit d’une première union de Thésée avec la reine des Amazones, a pour charge de veiller la reine Phèdre, seconde épouse de son père et sur Aricie, une jeune princesse que Thésée tient en esclavage après avoir massacré ses frères pour leur prendre le pouvoir.
En l’absence de son mari, Phèdre sombre dans sa passion coupable pour Hippolyte, son beau-fils. De son côté, Hippolyte ne s’autorise pas à laisser éclater son amour pour Aricie, l’esclave de son père, qui pourtant l’aime en retour.
Quand on annonce officiellement la mort de Thésée, les secrets se révèlent, les passions se déchaînent, Phèdre, Hippolyte et Aricie peuvent chacun prétendre au trône.
Mais Thésée n’est pas mort et même déjà de retour.
Avec l’aide des Dieux, sa colère sera terrible, injuste et destructrice.
Comme toujours avec Philippe Adrien, c’est d’abord l’interprétation des comédiens qui est en charge de l’histoire. Le décor, les costumes et la mise en scène viennent les soutenir, les épauler pour transporter l’imaginaire du spectateur. Nul besoin ici de figurer un palais antique, ses colonnades et ses statues grecques, les protagonistes sont les colonnes du royaume, les cariatides du palais.
Dans cette Phèdre, la langue classique loin d’être figée et hiératique, telle que l’on a souvent eu coutume de la voir interprétée, est au contraire une langue vivante. Les comédiens y insufflent les passions, les émotions, la fièvre, les doutes des personnages. L’alexandrin, ver de douze pieds, n’est pas un handicap, il permet de décoller du réalisme et d’entrer dans l’histoire comme dans un conte fantastique.
Un conte qui met en scène des hommes et des Dieux, des héros et des victimes. Certains sont les spectateurs impuissants de la tragédie, d’autres sont au cœur même du cauchemar.
« Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue,
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue,
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler,
Je sentis tout mon corps et transir et brûler. » Phèdre - Acte I, scène 3
Représentations scolaires : vendredi 14,
lundi 17, mardi 18 octobre
renseignements et réservations :
Alex Grandin : 0596 70 79 42
Photos : Philippe Bourgade
Salle Frantz Fanon
Tarif B (24€ 19€ 16€)
mercredi 19 octobre à 20:00
jeudi 20 octobre à 20:00