??? - Hexagone
KOUBARI

Le 24/10/2003 La troupe de José Jernidier est de passage sur Paris du 24 au 31 octobre 2003 (séances à 20h30)
au
au
La troupe de José Jernidier est de passage sur Paris du 24 au 31 octobre 2003 (séances à 20h30)
au Théâtre des 2Rives ,107 rue de Paris 94220 Charenton le Pont
(01 46 76 67 00)
métro =Charenton Ecole
En plein milieu de Koubari, Man Yèyèt tient un lolo avec buvette, merveilleusement situé.
Man Yèyèt est veuve, son mari est mort en mer, lors du cyclône INÈS, en 1966.
Sa s?ur Fiwmin, avec laquelle, elle s'entendait très bien a disparu un jour sans laisser d'adresse en lui laissant son fils, Stiv, agé de 4 ans.
Son neveu Stiv représentait son seul espoir, elle comptait lui léguer cet héritage. Mais celui-ci à choisi de mener une vie dont la tante n'est pas
très fière.
Cette situation familiale difficile ; les changements rapides que vit la société guadeloupéenne - apparition de très grandes surfaces, développement
de la civilisation de l'automobile - rendent Man Yèyèt très pessimiste sur l'avenir de ce lolo.
Aussi, elle néglige son commerce, elle est devenue aigrie, maniaque, et colérique. La clientèle fait défaut, seul quelques habitués demeurent fidèles.
Les avis sont partagés sur le sort qui doit être réservé au lolo. Entre Matnik, un martiniquais, totalement intégré, vivant dans le quartier depuis "
nanni nannan " et Gwadloup, les discussions vont bon train. Ce dernier est farouchement opposé à la vente à tout prix et à n'importe qui du lolo, et
il contribue à faire échouer tous les plans des spéculateurs véreux qui convoitent ce formidable emplacement.
Un jour, un évènement inattendu se déroule dans le quartier.
S'y présente Mirèz, une danndakayou. Elle se fait embaucher par man Yèyèt. En un rien de temps elle rajeunit le commerce, et par la même, redonne
espoir à tout Koubari.
Qui est cette femme ? D'où vient-elle ? Personne ne sait. Auprès de Man Yèyèt, de temps en temps, volontairement elle laisse échapper quelques
confidences.
Mirèz ne laisse personne indifférente et surtout pas Gwadloup qui voit en elle la deuxième chance de sa vie.
Sinobòl, " planneur-parasiteur " de profession, consacre ses 24h/24 de temps libre à véhiculer des kamos sur le dos de Mirèz, qu'il traite de bòbò.
Mais bòbò ou pas, Mirèz est une femme qui aime son pays et qui cherche à peser sur son devenir.
Concilier modernité et son âme est le défi que " tout Koubari ?." doit relever.
au Théâtre des 2Rives ,107 rue de Paris 94220 Charenton le Pont
(01 46 76 67 00)
métro =Charenton Ecole
En plein milieu de Koubari, Man Yèyèt tient un lolo avec buvette, merveilleusement situé.
Man Yèyèt est veuve, son mari est mort en mer, lors du cyclône INÈS, en 1966.
Sa s?ur Fiwmin, avec laquelle, elle s'entendait très bien a disparu un jour sans laisser d'adresse en lui laissant son fils, Stiv, agé de 4 ans.
Son neveu Stiv représentait son seul espoir, elle comptait lui léguer cet héritage. Mais celui-ci à choisi de mener une vie dont la tante n'est pas
très fière.
Cette situation familiale difficile ; les changements rapides que vit la société guadeloupéenne - apparition de très grandes surfaces, développement
de la civilisation de l'automobile - rendent Man Yèyèt très pessimiste sur l'avenir de ce lolo.
Aussi, elle néglige son commerce, elle est devenue aigrie, maniaque, et colérique. La clientèle fait défaut, seul quelques habitués demeurent fidèles.
Les avis sont partagés sur le sort qui doit être réservé au lolo. Entre Matnik, un martiniquais, totalement intégré, vivant dans le quartier depuis "
nanni nannan " et Gwadloup, les discussions vont bon train. Ce dernier est farouchement opposé à la vente à tout prix et à n'importe qui du lolo, et
il contribue à faire échouer tous les plans des spéculateurs véreux qui convoitent ce formidable emplacement.
Un jour, un évènement inattendu se déroule dans le quartier.
S'y présente Mirèz, une danndakayou. Elle se fait embaucher par man Yèyèt. En un rien de temps elle rajeunit le commerce, et par la même, redonne
espoir à tout Koubari.
Qui est cette femme ? D'où vient-elle ? Personne ne sait. Auprès de Man Yèyèt, de temps en temps, volontairement elle laisse échapper quelques
confidences.
Mirèz ne laisse personne indifférente et surtout pas Gwadloup qui voit en elle la deuxième chance de sa vie.
Sinobòl, " planneur-parasiteur " de profession, consacre ses 24h/24 de temps libre à véhiculer des kamos sur le dos de Mirèz, qu'il traite de bòbò.
Mais bòbò ou pas, Mirèz est une femme qui aime son pays et qui cherche à peser sur son devenir.
Concilier modernité et son âme est le défi que " tout Koubari ?." doit relever.