Il y a 56 articles sélectionnés par Club Soleil dans cette catégorie

Les blancs créoles de la Martinique. Une minorité dominante

Edith Kovats Beaudoux
Support: Broché - 220 pages
Editions L'Harmattan
Date de parution : 01 décembre 2002

Présentation de l'éditeur
Minorité qui représente à peine 1 % de la population de la Martinique, les Blancs créoles, familièrement appelés Békés, sont les descendants des colons venus s'établir sur l'île dès le début du XVIIe siècle. Ils ont initialement bâti leur fortune et leur pouvoir sur la production et le commerce du sucre dans le cadre d'un système esclavagiste de plantation. Malgré les nombreuses ruptures qui caractérisent l'histoire sociale des Antilles, ils ont su conserver, avec un grand sens de l'adaptation, leur cohésion et leur position en tant qu'élite économique et sociale. S'appuyant sur une recherche de terrain de plus d'un an, effectuée en 1965-1966, cet ouvrage étudie le groupe des Blancs créoles dans sa dynamique interne, son système de domination, et les relations interethniques que celui-ci implique à la Martinique. Cette étude, qui a constitué un point tournant de la recherche antillaniste, fournira bien des éléments de réponse à tous ceux qui s'intéressent à la société martiniquaise et qui cherchent à comprendre la complexité des rapports entre les groupes sociaux qui la composent. Biographie de l'auteur
Edith Kovats Beaudoux est maître de conférences en ethnologie à l'Université René Descartes Paris 5 (Sorbonne). Liste complète des chroniques et points de vue...

Cinquante ans de musique et de culture en Guadeloupe. Mémoires 1928-1978

Marcel-Susan Mavounzy
Support: Broché - 230 pages
Presence Africaine
Date de parution : 19 juillet 2002

Présentation de l'éditeur
Ce premier ouvrage sur la musique et la culture en Guadeloupe constitue un document unique, relatant l'histoire musicale de ce pays.
On ne peut parler de la musique antillaise, sans mettre en évidence, la biguine guadeloupéenne, le zouck, les quadrilles aux commandements, le gwo-ka, les chansons de veillées, sans parler des biguines quadrilles appelées chouval bois, qui ont largement contribué au développement du tourisme en Guadeloupe et aux Antilles françaises.
Tous ces rythmes sont les œuvres de musiciens guadeloupéens, comme Solange Péanquin, Beauperthui Girondin, Paul Malahel, Rupair Armand Siobud, Robert Mavounzy, Armand Siobud, Albert Lirvat, Stéphane Benoit, Averne Brunel, Paul-Emile Haliar, Abel Beauregard, dont il n'est fait aucune mention dans la presse musicale, si ce n'est sur certaines chaînes de radio.
La Guadeloupe a produit de très belles compositions musicales qui constituent la fierté des Antilles françaises.
Biographie de l'auteur
Marcel Susan Mavounzy (frère de Robert Mavounzy) est né en 1919 à Colon (Panama) de parents guadeloupéens. Il a exercé différentes professions auprès de compagnies aériennes, dont Air France, tout en s'intéressant à la défense de la musique et du folklore de la Guadeloupe. Il a réalisé le premier enregistrement de disques phonographiques aux Antilles françaises sur disque Emeraude en avril 1953. Il a aussi organisé les premiers concours d'orchestres et de biguines en Guadeloupe, et a animé de nombreuses fêtes communales. Marcel Susan Mavounzy a reçu l'Oscar Maître Ka en 1992, et la Médaille d'Or des musiciens en 1997.

Un flibustier français dans la mer des Antilles

Jean-Pierre Moreau
Support: 327 pages
Payot
Date de parution : 17 mars 2002

Pirates, commerçants, colonisateurs, ils sont un peu tout cela les hommes embarqués à Dieppe en 1618 sur quatre bateaux en direction des Antilles. Un voyage de plusieurs mois marqué par la maladie, la faim, la révolte, presque la mutinerie, les conduit en Martinique puis jusqu'aux côtes de la Floride et du Mexique, avant un retour piteux à Dieppe. Le récit de ces aventures nous est conté par un des participants resté anonyme et qui eût, tant pour son écriture que pour son témoignage, mérité la gloire.

Une saison au congo

Aime Cesaire
Support: 144 p
Seuil
Date de parution : 03 février 2001

L'Afrique au temps du vertige des indépendances reconquises. De temps en temps, une grande et haute figure. Au Congo, celle de Patrice Lumumba. Homme politique. Sans doute le seul du Congo, et le plus grand de l'Afrique. C'est qu'il y a en lui du voyant et du poète. A travers cet homme que sa stature même semble désigner pour le mythe, toute l'histoire d'un continent et d'une humanité se joue de manière exemplaire et symbolique. Poète célèbre, longtemps député de la Martinique, Aimé Césaire, qui a élaboré et défini la notion de " négritude ", donne ici une des pièces de théâtre les plus représentatives du combat politique qu'il a mené parmi les intellectuels noirs d'Afrique et des Caraïbes.

Discours sur le colonialisme

  Aimé Césaire
Presence Africaine
Date de parution : 11 juillet 2000

Aliénation et désaliénation dans les sociétés post-esclavagistes: Le cas de la Guadeloupe

Henri Bangou
Support: Broché - 166 pages
L'Harmattan
Date de parution : 03 mai 2000

Cultures et pouvoir dans la Caraïbe: Langue créole, vaudou, sectes religieuses en Guadeloupe et en Haïti

Dany Bébel-Gisler
Support: Broché - 140 pages 3e édition
L'Harmattan
Date de parution : 03 mai 2000

Cet ouvrage est d'abord écrit à l'intention des travailleurs guadeloupéens et haïtiens. Il étudie un certain nombre de problèmes, révélateurs d'une oppression économique et politique spécifique aux Antilles. Sur la base d'enquêtes qualitatives, les auteurs montrent la nécessité de reprendre en compte les phénomènes de domination culturelle-symbolique dans la vie quotidienne, afin de saisir l'enjeu qu'ils représentent dans les luttes de classes actuelles.

L'Art des sculptures Taïnos: Chefs-d'oeuvres des Grands Antilles precolombiennes

Jacques Kerchache
Support: 269 pages
Paris Musées
Date de parution : 20 novembre 1997

Un plat de porc aux bananes vertes

Schwarz-Bart/Schwarz
Support: 1 x 11 x 18
Seuil
Date de parution : 21 novembre 1996

Dans un hospice parisien, une vieille Martiniquaise se souvient de son histoire. Prélude ou introduction à un cycle romanesque enraciné dans l'histoire de la Guadeloupe et de la Martinique, de 1760 à 1953.

Victor Schoelcher et l'abolition de l'esclavage

Nelly Schmidt
Support: Broché - 440 pages
Fayard
Date de parution : 23 février 1994

La vie de cet homme d'action français, ses relations avec l'élite en divers domaines, et surtout son rôle en faveur de l'abolition de l'esclavage.

Eloge de la créolité

  Jean Bernabé , Patrick Chamoiseau , Raphaël Confiant
Support: 1 x 14 x 21
Messageries du Livre
Date de parution : 13 mai 1993

"Ni européens, ni africains, ni asiatiques, nous nous proclamons Créoles. Cela sera pour nous une attitude intérieure, mieux: une vigilence, ou mieux encore, une sorte d'envoloppe mentale au mitan de laquelle se bâtira notre monde en pleine conscience du monde"

Les Traites négrières en Afrique

François Renault , Serge Daget
Support: Broché - 235 pages
Karthala
Date de parution : 01 avril 1992

La traite négrière ne s’est pas limitée à la seule déportation vers les colonies européennes d’Amérique SDM Une synthèse bien documentée qui couvre la période allant de l'Antiquité jusqu'au 20e siècle. -- Services Documentaires Multimédia Liste complète des chroniques et points de vue...

Cahier d'un retour au pays natal

Aimé Césaire
Support: 93 pages
Presence Africaine
Date de parution :

" Et nous sommes debout maintenant, mon pays et moi, les cheveux dans le vent, ma main petite maintenant dans son poing énorme et la force n'est pas en nous, mais au-dessus de nous, dans une voix qui vrille la nuit et l'audience comme la pénétrante d'une guêpe apocalyptique. Et la voix prononce que l'Europe nous a pendant des siècles gavés de mensonges et gonflés de pestilences, car il n'est point vrai que l'œuvre de l'homme est finie que nous n'avons rien à faire au monde que nous parasitons le monde qu'il suffit que nous nous mettions au pas du monde mais l'œuvre de l'homme vient seulement de commencer et il reste à l'homme à conquérir toute interdiction immobilisée aux coins de sa ferveur et aucune race ne possède le monopole de la beauté, de l'intelligence, de la force et il est place pour tous au rendez-vous de la conquête et nous savons maintenant que le soleil tourne autour de notre terre éclairant la parcelle qu'à fixée notre volonté seule et que toute étoile chute de ciel en terre à notre commandement sans limite. "

Lettres créoles : Tracées antillaises et continentales de la littérature 1635-1975

Patrick Chamoiseau , Raphaël Confiant
Support: 291 pages
Folio
Date de parution :

Dans cet essai, Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant tentent de retracer la genèse d'une langue et de son expression orale puis écrite. Un "avant-dire" poétique introduit cette belle entreprise qui se veut sensitive et se revendique partielle voire partiale. "Donne congé ici aux docteurs de la loi (...) décommande ces pensées vivisectrices qui médusent les chairs pour deviner une âme (...) nomme en toi ces rumeurs de vieilles bibliothèques (...) avec l'odeur sédimentaire du papier qui s'émeut d'un souvenir d'incendie. C'est d'abord ça la littérature". Hélas, les docteurs de la loi ainsi congédiés sont remplacés par des censeurs d'autant plus redoutables que l'on serait tenté de les croire, tant ils assènent avec conviction et talent leur vision, leur interprétation de ce qui fut. Pour les servir, tous les poncifs attachés à la dénonciation de l'idée coloniale sont convoqués dans un relativisme historique absolu. Ainsi parlent-ils de "l'holocauste des holocaustes" pour la traite négrière qui aurait fait cinquante millions de "déportés" et comparent-ils la société d'habitation à "l'univers concentrationnaire". Dans un registre moins tragique, mais symboliquement essentiel, l'apparition du créole au début du XVIIe siècle est comparée à celle du français ! Malgré cela, l'on ne peut-être que captivé par le déroulement et l'émergence d'une "tracée" qui relie les derniers vestiges de la présence caraïbe aux auteurs antillais les plus contemporains. Ce défrichement littéraire s'effectue à travers l'histoire, souvent terrible, des populations de ces îles dont les deux premiers chapitres, "le registre des chroniques" et "cri en cale et silence du marron" narrent la genèse tragique. Enfin, "le conteur créole" paraît. Héritier des griots africains, il est à la fois celui qui se souvient et celui qui portera les premiers ferments d'une expression culturelle, littéraire et poétique singulière au monde de "l'habitation antillaise". Il est "dans sa parole et dans ses stratégies, riche de l'Amérique précolombienne, de l'Afrique et de l'Europe il est créole, c'est à dire déjà multiple, déjà mosaïque et sa langue est la langue créole". Mais Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant, pressés d'édifier de nouvelles lois, de nouvelles règles, tuent leur poésie et nous assènent alors une "oraliture créole" sic naissante dans "une dynamique questionnante qui accepte et refuse" (p. 73). Le conteur devient "oraliturain" sic plongé dans la contre-culture afin de "verbaliser la résistance" ! Après cet âge d'or de la créolité rurale, la société traditionnelle s'effondre. Les "nègres" sont libres, certes, mais avec la disparition du monde de l'habitation, pourtant honni, commence une période plus terrible encore pour les auteurs, celle de la francisation donc de l'acculturation. Ainsi s'ouvre une nouvelle ère dite "La ville, les ruptures et les ombres" : "La matrice culturelle créole sera désertée au profit des moules porteurs d'avenir de l'aliénation" ; "on passe de l'oral à l'écrit, c'est une rupture par l'énoncé ; on passe de la langue créole à la langue française, c'est une rupture par la langue ; on passe du conteur à l'écrivain, c'est une rupture par accélération". Les apôtres du métissage semblent être devenus plus frileux et les vrais métis de l'époque sont dénoncés notamment par Etienne Léro qui fustige "l'antillais qui, bourré à craquer de morale blanche, d'éducation blanche se fait un point d'honneur qu'un blanc puisse lire son livre sans deviner sa pigmentation" (p. 119). Cette dernière devient alors pour eux une "adresse". Dans le chapitre suivant, "Le retour au cri" ils poursuivront cette mise à l'index de l'idéologie mulâtre brocardée dans Peaux noires, masques blancs de Frantz Fanon en 1952. Fort heureusement, cette déclinaison du bréviaire marxiste sur la "conscience de classe" est agréablement illustrée par des considérations plus littéraires et de nombreux extraits d'auteurs moins polémiques que ceux précités. Enfin, vient le grand cri de la "négritude" d'Aimé Césaire, détour fondateur d'une nouvelle identité noire mais qui voulut remplacer une illusion, l'Europe, par une autre illusion, l'Afrique. Césaire est, selon les auteurs, une sorte d'ante-créole. Il fallut, en conséquence, briser le miroir noir pour redevenir créole. Dernier tenant de la négritude, Vincent Placoly est, pour eux, celui qui amorce une autre réflexion et, "pour rompre notre rapport aliénant à la France (sa langue et sa culture)", se tourne en hispanisant qu'il n'est pas, vers l'Amérique de José Marti. Autre détour, Saint-John-Perse : sa littérature est-elle antillaise ou créole ? : "En plein triomphe de la tracée littéraire de la négritude (...) un béké trouvait dans ses premiers poèmes des accents créoles (...) que bien des poètes nègres ou mulâtres bon teint auraient pu lui envier". Ces considérations qui font place au génie d'Alexis Léger, contrebalancent heureusement les jugements simplistes et même scandaleux, portés sur son milieu d'origine : "La caste blanche créole dont certains membres souscrivent à la vision hitlérienne du monde" (p. 165). Enfin, après la négritude, l'ère de la contestation violente des indépendantistes s'ouvre. Mais ce n'est que dans les années 1970 que la question de la défense et de l'illustration de la langue créole sera aussi portée par ce mouvement. Pourtant dès les années 1940-1950 et les travaux de Félix Morisseau-Leroy - ce dernier transposa deux pièces classiques Antigôn et Roua Kréon pour montrer que le créole est universel - la reconnaissance du créole devient un enjeu littéraire et politique. Cependant, "trop nombreux furent ceux qui lui attribuèrent (au créole) le magique pouvoir de combler les ruptures qui mènent à la vraie parole antillaise (...) il nous faudra attendre longtemps pour savoir que c'était certes une affaire de langue, mais bien plus encore une exigence de langage" (p. 210). Après la genèse, le renoncement, le retour du cri et l'errance, la tracée des "lettres créoles" débouche dans une clairière foisonnante de talents. Celui de Frankétienne en Haïti, souvent cité comme le premier pays noir indépendant, devenu le plus pauvre également, mais aussi ceux de Simone Schwarz-Bart et d'Edouard Glissant, pour les plus célèbres. Le bouquet final de cet essai est un éloge de la créolité à travers sa littérature : "maintenant nous nous savons Créoles. Ni Français, ni Européens, ni Africains, ni Asiatiques, ni Levantins, mais un mélange vivant..." En définitive, l'objectif des auteurs est moins de dresser une anthologie de la littérature et de la poésie créoles que de prouver qu'elles caractérisent et définissent l'existence d'une langue propre, expression d'un peuple et on le suppose pour certains, d'une nation autonome. Cette ambition, qui prend place dans les débats actuels sur le statut des langues régionales en France et sur le communautarisme, est servie par l'incontestable talent littéraire des auteurs et de ceux qu'ils citent abondamment. En revanche, on ne peut-être que sceptique devant une construction intellectuelle pratiquant, à dessein, amalgame et relativisme dans un "tout vaut tout" politiquement correct. Enfin l'historicité du récit est hélas en permanence gâchée par une grille de lecture simpliste dont on espérait être revenu. En forçant le trait, Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant sont experts dans ce domaine, ils en viendraient à regretter l'âge d'or des plantations, parce qu'elles ont forgé une conscience de classe et à vilipender l'émancipation et la politique d'assimilation comme étant le début de "l'aliénation forcenée : la francisation". S'agissant du métissage culturel le relativisme est, là aussi, absolu. Toutes les influences culturelles sont jugées à la même aune et leur résultante, le créole, est pour eux la forme achevée et majeure d'une expression culturelle donc politique. C'est pourquoi, ils fustigent le félibrige de Frédéric Mistral lequel recouvre, selon eux, une "conception archaïsante, folklorique et conservatrice au plan politique des cultures locales" (p. 143). L'on comprend bien, dès lors, les enjeux d'une telle démonstration. Chacun jugera... Hervé Lemoine http://www.parutions.com/pages/1-15-162-323.html

L'Évangile en Langue Créole/The Gospel in Creole Language

Marie-Georges Ezélis
Trafford-Publishing
Date de parution :

Les quatre évangiles, destinés par Dieu à chaque homme et à chaque peuple, ont vocation à être traduits dans toutes les langues de la Terre. Proclamés dans la langue des Juifs, puis des Grecs, ils poursuivent, non sans difficultés, leur cheminement à travers le monde. Comme le levain, leur contenu se mélange à la pâte culturelle des peuples qui l'accueillent. L'Esprit de Dieu se charge de faire évoluer celle-ci vers un "pain" de bonne qualité. Ces écrits sacrés dirigent notre regard vers Jésus qui, lui, nous conduit vers le Père. Ce cheminement se fait à travers l'histoire et les traditions populaires. Venu partager la condition humaine, traité comme un esclave sur sa terre natale, l'Homme-Dieu sera réellement présent au milieu de ceux qui, à l'époque de l'esclavage aux Amériques, sont traités comme il le fut luimême: "Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'´ la mort, et à la mort sur une croix !" (Philippiens 2, 6-8). On ne pouvait descendre plus bas! Il reconstruisait ainsi en lui, non seulement la dignité de l'esclave, mais aussi celle du maître, esclave de son inhumanité. Le Christ, qui est Douceur, fut prêché avec violence pendant des siècles dans les colonies. C'est l'une de ses plus grandes souffrances. La dignité des enfants de Dieu, gravement atteinte de part et d'autre, trouve réparation dans son Sacrifice sur la Croix. En bêchant notre créolité avec amour, nous trouverons les fruits de cette grande Réparation, le Trésor que Dieu a caché dans notre champ (Mt 13, 44). Quatre témoins incontournables: Sen Matié, Sen Mawk, Sen Lik et Sen Jan, devenus créoles pour nous guider vers "Jézikri".

Histoire des Antilles françaises : XVIIe-XXe siècle

Paul Butel
Support: 566 pages
Librairie Académique Perrin
Date de parution :

Voici la seule histoire complète des Antilles disponible en poche. Elle s'ouvre sous Louis XIII par la saga des pionniers fondateurs, à la fois explorateurs et entrepreneurs - ils acclimatent le coton, le sucre, le café, l'indigo et organisent le négoce -, mais tout autant exploiteurs, négriers, adversaires déterminés des Indiens. Cette histoire est également, de la révolte des esclaves en août 1791 jusqu'à la départementalisation de 1946, une longue quête de la citoyenneté, régulièrement contrariée par exemple sous Napoléon 1er, écrite dans le sang des travailleurs et des combattants des deux guerres mondiales, mais aussi - comme en 1848 avec l'abolition de l'esclavage - remplie d'espoir. Biographie de l'auteur Paul Butel, professeur émérite d'histoire moderne à Bordeaux, a notamment publié Les Caraïbes au temps des flibustiers ; Histoire de l'Atlantique ; Histoire de l'opium.